Willy SCHRAEN Président de la Fédération nationale des chasseurs à Andrezieux-Boutheon

Willy SCHRAEN, Président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) dans le cadre de son tour de France annuel des régions se déplacera, à Saint Etienne, le mercredi 9 mars 2022.

Au menu : rôle des chasseurs et ruralité, éco-contribution, indemnisation des dégâts de sangliers, sécurité…

Le président de la Fédération nationale des chasseurs, s’apprête à donner ses consignes de vote, très attendues, pour l’élection présidentielle.

D’après le journal du Dimanche, le président de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) est au four et au moulin. Ou plutôt aux manettes de son organisation (« sept jours sur sept ») et à la tête du holding familial d’immobilier commercial (« une journée par semaine »). À 52 ans, le natif de la Flandre française continue aussi à diriger la fédération départementale des chasseurs du Pas-de-Calais et l’Institut scientifique Nord Est Atlantique, une association de recherche sur les oiseaux migrateurs. Sans renoncer à la chasse, ni à son mandat de conseiller municipal de Bayenghem-­lès-­Éperlecques, le village des Hauts-de-France où il vit.

Épaules carrées et corps massif, l’homme respire l’énergie et l’enthousiasme. Il lui en faudra en 2022, année d’une double campagne présidentielle : celle qui pourrait lui offrir un deuxième mandat de six ans à la tête des 984 000 chasseurs français ; et celle des aspirants à la magistrature suprême, dans laquelle il compte bien faire entendre la voix de ses mandants.

Willy Schraen a fixé rendez-vous aux candidats le 22 mars. Ce jour-là, les volontaires (« en personne, je ne veux pas leurs représentants ») viendront plancher devant le congrès national de la FNC réuni à Paris. Pour l’heure, il laisse planer le suspense. Il prodiguera « peut-être une consigne de vote, ou plusieurs ». En tout cas, il dira clairement qui boycotter. Il le sait, son avis pèsera lourd. « Entre les titulaires du permis de chasse et les pêcheurs, ainsi que leurs familles, on arrive à 10 millions d’électeurs », calcule-t‑il.

Gilles Charles

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