C’est la belle surprise de ce début d’année 2022, nous avons ici parlés souvent de livres mais rare sont les auteurs qui nous ont envoyés un exemplaire. Beaucoup veulent un article mais notre site n’est qu’un tremplin pour montrer son existence aux médias « reconnus »…
Daniel Martinange m’a simplement demandé mon adresse pour m’envoyer un exemplaire de son dernier ouvrage, C’est moi qu’il veut aux éditions LAJOUANIE.
De jeunes garçons sont enlevés, puis réapparaissent indemnes, enveloppés d’une couverture de survie. Sylvie, infirmière un peu borderline, est persuadée que le monstre impuni qui l’a terrorisée durant son enfance est l’auteur de ces rapts. Elle pressent l’imminence d’autres drames, d’autres morts. Près du lac où fut retrouvée la première jeune victime, vingt ans auparavant, des cadavres très récents de salamandres et de vipères sacrifiés sont découverts sur un étrange autel, tandis qu’un autre gamin disparaît…
Un polar qui penche vers le thriller.
Des dialogues savoureux, des retournements de situations astucieux, une tension psychologique parfaitement maîtrisée.
Saint-Étienne et les monts du Forez. Un coin riche en histoires de sorcelleries et d’amours chaotiques.
Un enquêteur séduisant, très télévisuel, commandant de police parisien récemment arrivé dans le département, qui sort de l’ordinaire puisqu’éternellement vêtu d’improbables chemises à jabot.
Bonjour, Daniel, quel est votre parcours pour nos lecteurs ? Je suis né à Saint-Etienne, j’ai exercé plusieurs métiers, et j’habite depuis trente-cinq ans une petite commune rurale du Haut-Forez. J’ai publié de nombreuses nouvelles de « science-fiction » chez divers éditeurs, dans des revues et magazines, alors que je ne connaissais absolument rien de ce genre littéraire, genre que j’ai abandonné depuis en tant qu’auteur.
Après quelques aventures éditoriales (on va dire comme ça…), j’ai publié en 2012 mon premier roman de littérature générale (revendiqué), L’Ouragan, chez Stéphane Million éditeur, réédité chez Pocket en 2014. Et en 2021 mon premier polar, « C’est moi qu’il veut ! », aux Editions Lajouanie. Je travaille actuellement sur le suivant, où l’on retrouvera la même équipe d’enquêteurs.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ? J’ai commencé d’écrire à l’adolescence, de la poésie, pour fuir une vie quotidienne guère folichonne, et parfois carrément à se taper la tête contre les murs, ce que je n’ai jamais fait (c’est douloureux, ça laisse des traces, parfois même sur le mur…). Je lisais déjà alors beaucoup, et depuis longtemps. J’avais commencé très jeune avec Le Journal de Mickey, puis la série du Club des Cinq, puis des romans de James Fenimore Cooper, comme Le Dernier des Mohicans, Les 2 Pionniers, Le Tueur de daims, ou Ivanhoé, de Walter Scott, et des romans d’aventures, western ou maritimes.
Quelle a été la genèse de votre dernier ouvrage ?
« C’est moi qu’il veut ! » est un polar-thriller. J’ai toujours été très marqué par les rapts de gamins qui font parfois l’actualité.
Kidnapper un enfant, par essence un innocent, que le kidnappeur lui laisse la vie ou l’assassine, après lui avoir fait subir certaines épreuves abjectes, est l’une des, nombreuses, barbaries contemporaines. J’ai voulu raconter une histoire basée sur des enlèvements d’enfants, montrer leurs conséquences sur l’existence de certains individus, en quoi ils peuvent orienter et déterminer leurs comportements.
L’histoire qui est l’ossature de mon roman évolue sur plusieurs décennies, et les rapts qui la sous-tendent débouchent sur des faits encore pires. Les motifs de ces enlèvements sont totalement différents de ceux que l’on connaît d’ordinaire dans ce genre de drames. Ils se nourrissent pourtant de sentiments et de comportements très humains et très courants, comme la frustration, la colère, la manipulation, et ils ont des conséquences inattendues sur la vie de certains personnages.
Je voulais bâtir une histoire et des intrigues nourries de mystère et d’angoisse. Mon but était aussi de mettre en scène des personnages un peu « décalés », ou abrupts, y compris parmi les policiers, des personnages qui ne sont pas forcément ce qu’ils montrent d’eux en façade, et dont certains font ce qu’ils peuvent pour assumer leurs fêlures. Avec ici et là, au cours du roman, des séquences d’humour pour respirer un peu…
Où votre roman-polar est-il disponible ? Dans toutes les bonnes librairies, selon l’expression consacrée, sur les sites de vente en ligne, et il y a aussi une édition numérique, tous formats.
Y a-t-il des séances de dédicaces de prévues ?
J’étais invité fin janvier au Salon du livre de Nemours-Autour du polar, un des plus gros salons français du polar, mais il a été annulé à cause du Covid. Je suis invité au Salon du livre de Villefontaine (Isère) le 5 février, au Salon du polar Du sang sur les volcans, de Saint-Cernin, près d’Aurillac, les 18-19 novembre, et je devrais être entre temps sur d’autres salons. Et samedi 12 février, de 10 h à 17 h, je signerai mon polar à l’Espace culturel Leclerc de Firminy.
rencontre du 11 janvier 2022 – gillescharlesinfos@gmail.com

en retrait