
La belle histoire d’une institution stéphanoise : traiteur Verot
Les « qui se souvient » sont nés d’une photo, d’un souvenir. Et la plus grande satisfaction c’est quand une des personne concernée par l’histoire vient nous apporter son témoignage authentique. Il y a quelques jours en passant prés de l’Hôtel de Ville, rue du président Wilson, j’ai devant un rideau baissé eu un souvenirs pour la maison « VEROT », un souvenir d’un centre ville plein de vie…
Une institution née en 1930 à Saint-Etienne, dirigé par Jean Verot un charcutier d’excellence, une référence de la charcuterie mais aussi traiteur et doté d’une cave d’exception. La reconnaissance arrivant en 1967 lorsque Pierre Verot fils de Jean fut nommé meilleur ouvrier de France.
En 1997, une page se tourne puisque démarre l’aventure Parisienne, entre Saint Geramin des près et Montparnasse. Gilles le petit fils du fondateur avec son épouse s’efforcent de perpétuer l’esprit d’origine, en se tournant vers demain….(infos http://www.maisonverot.fr/histoire)
Merci Sylvie Laurence pour la photo
Créee dans les années 20 à partir d’une petite boutique rue Bergson à Saint-Etienne par Jean Verot et sa femme Marie Sessiecq Dans les années 50, juste après la fin de la guerre le couple s’associe avec M. David pour fonder la Maison David-Verot qui deviendra la maison Verot par la suite.
Les deux fils de Jean, Alexandre et Pierre rejoignent l’entreprise familiale à cette époque. Avec leurs épouses respectives, Marinette et Denise, ils continuent le développement en rachetant en 1970 la maroquinerie de M. Pitaud qui était mitoyenne.
Temple de la qualité où seuls les meilleures marques avaient droit de citer.
Pierre, le charcutier (Alexandre s’occupait de la boutique) devient meilleur ouvrier de France au milieu des années 70. L’ entreprise est à son apogée.
J’y suis entré en 1984, comme acheteur de poisson et de fruits et légumes. Mon avenir était tout tracé. La crise économique liée à la désindustrialisation de la région en a décidé autrement. Mon cousin Gilles, fils de Pierre, en a fait la même amère expérience. Il a décidé, fort du savoir faire de deux générations de charcutier, de monter à Paris. Avec courage et obstination, il a recréé dans la capitale la maison Verot de mon enfance et de mes souvenirs heureux.
Merci à lui et à mes parents et grands parents qui nous ont élevés dans le respect du travail bien fait.
merci a la magie d’internet pour ce témoignage

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