Pour Maurice Vincent, le bilan de la métropole est calamiteux
Les Restos du cœur de la Loire tirent la sonnette d’alarme.
Dans toute la Loire et singulièrement à Saint-Etienne, le taux de pauvreté ne cesse de progresser. Ce week-end avait lieu la collecte annuelle dans plusieurs domaines de grandes surfaces de produits secs.
Les dons ont baissé dans toute la France à cause de la crise économique et sociale. Saint-Etienne n’est en rien épargné par la crise économique.
En une seule année, le nombre de bénéficiaires ligériens des restos du cœur a bondi de 22% dont une forte proportion de jeunes. 16% des bénéficiaires sont désormais des bébés et on dénombre 40% de mineurs sans compter les étudiants qui fréquentent les épiceries solidaires.
Depuis quelque temps, pour faire face à ces augmentations de bénéficiaires, les Restos du cœur doivent puiser dans leurs réserves. La Loire compte 16 centres de distribution animés par 600 bénévoles. Dans quelques jours, le CD du concert des Enfoirés sera mis en vente.
Finances municipales stéphanoises. Le point de vue de Maurice Vincent.
L’ancien maire socialiste de Saint-Etienne a vivement réagi à la publication du CPER, le contrat de plan Etat Région conclu entre l’Etat, la Région et la Métropole de Saint-Etienne. Ce document a dû être entièrement renégocié par le premier vice-président Hervé Reynaud.
Pour Maurice Vincent, la baisse des subventions allouées à Saint-Etienne Métropole traduit le mépris de Laurent Wauquiez vis-à-vis de Saint-Etienne. Pour l’ancien premier magistrat, la droite locale est plombée par le scandale de la sextape stéphanoise. Pour lui, le bilan de la métropole est calamiteux sur les grands dossiers comme la A45 avec l’absence d’alternative, la baisse du ferroviaire, une troisième ligne de tram « inutile », le maintien d’un aéroport sans trafic. Et, on vient d’apprendre la fermeture dominicale de la piscine de la Cotonne.
A Roanne, un collectif féministe veut remplacer le nom de la place Clémenceau.
Le collectif roannais du 8 mars prépare plusieurs manifestations à l’occasion de la journée internationale du droit des femmes. Ce jour-là, les manifestantes défileront pour une prise en compte des carrières féminines dans le calcul des retraites.
En prélude à cette semaine d’animations diverses, le collectif a, ce samedi 4 mars, débaptisé la place Clémenceau durant quelques heures, pour lui donner le nom de Gisèle Halimi, défenseuse de la cause des femmes. Pour prolonger cette action, les militantes ont écrit au maire de Roanne pour lui proposer d’acter ce changement de nom.Des animations et des projections de films sont prévues jusqu’au 17 mars.

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