Les conseils municipaux stéphanois vont être animés…

Vers un conseil municipal stéphanois animé !
Tout commence le 9 septembre 2020. Ce jour-là, le groupe Saint-Etienne Demain adresse un courrier au maire LR de Saint-Etienne pour lui demander des précisions sur le montant des frais de mission des élus pour l’année 2019. Il n’y a pas de réponse du maire. Dans un deuxième temps, Isabelle Dumestre, conseillère municipale socialiste, saisit la CADA, la commission d’accès aux documents administratifs.

Dans son dossier, l’élu évoque plusieurs facteurs : les frais des élus et du cabinet, la situation sociale de l’Opéra, le nombre de procédures en cours et leurs conséquences, les éléments et la composition du cabinet, la mission de ce cabinet, leurs fiches de poste et leurs rémunérations.

Dans une longue réponse, la CADA donne globalement une réponse positive à la requête de l’opposition. On attend toujours une réaction municipale. Rappelons que la chambre régionale des comptes avait déjà été saisie à propos des salaires jugés élevés du directeur de cabinet de la ville de Saint-Etienne et de la Métropole.

Le 20 octobre 2020, le groupe Saint-Etienne Demain envoie un courrier de relance à Gaël Perdriau, déjà en pleine campagne présidentielle.

Aucune réponse satisfaisante n’est proposée. Mais hier, vendredi 19 mars 2021, le site www.actu.fr publie sous la signature de Luc Chatel, journaliste au Monde, un article sur cette affaire. Le maire refuse de répondre aux questions du journaliste. Alors que le conseil municipal stéphanois  se réunit lundi, le groupe de Pierrick Courbon a communiqué à l’exécutif une liste de voeux sur la loi Climat,
l’entretien des écoles primaires, la situation de GL Events dans la Loire, la « transparence » dans la mise en place des conseils de quartier, la politique de l’ eau, la réouverture des lieux de culture et de sport et l’anticipation de l’après Covid. Olivier Longeon, pour les écologistes, présentera un vœu. Signalons que le plan de mandat actuel n’est toujours pas connu. Le dossier stéphanois pourrait intéresser l’association Anticor.

Les confessions au Progrès de Nathalie Desa-Ferreol.
Conseillère départementale écologiste, cette élue est peu connue du grand public. Sauf qu’elle est le binôme de Marc Petit, ancien élu communiste poursuivi pour agression sexuelle sur une fonctionnaire du conseil départemental du Puy-de-Dôme. Celui-ci envisagerait de se représenter aux élections départementales de juin prochain. Sa binôme, qui avait pris ses distances, se confie au Progrès. D’abord, elle dit qu’elle ne se représentera pas et évoque des relations compliquées et un mandat difficile avec l’ex-communiste.

Elle souligne même des dissensions au sein du PC notamment avec le maire d’Unieux et la sénatrice. Elle déplore les pressions constantes dont elle a été l’objet.

Gilles Charles

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