Le parti LR se mobilise pour sauver une partie de ses 101 députés.
D’ores et déjà, on peut être sûr qu’une trentaine de candidats investis en novembre 2021 par la CNI, la commission nationale d’investiture Certains n’y croient plus et redoutent de ne pouvoir financer leur campagne même si le parti compte remettre 5000 euros à chaque candidat.
Mais certains redoutent de ne pas atteindre les 5 %. D’autres cachent leur appartenance comme le président de la fédération départementale des LR, Jean-Pierre Taite dont les affiches ignorent le logo du parti.
Le samedi 7 mai, le parti tiendra à Paris un nouveau conseil national pour désigner définitivement les candidats. Dans la Loire, il faudra remplacer Laura Cinieri qui a été « invitée » à renoncer à une candidature dans la deuxième circonscription et qui a démissionné du parti. Le parti devra aussi confirmer la candidature UDI-LR de Gilles Artigues dans la première circonscription alors que le maire LR de Saint-Etienne multiplie les critiques contre son parti.
Si quinze élus socialistes ligériens ont signé un texte de soutien à la nouvelle union populaire avec LFI, les anciens parlementaires ligériens, Gérard Lindeperg et Maurice Vincent sont vent debout contre ce projet d’alliance qui, selon eux, marquera la fin du PS comme parti de gouvernement.
Le démenti de Dino Cinieri.
L’unique député LR de la Loire est mis en cause par Jean-Baptiste Rouquerol, patron ligérien de Reconquête. Celui-ci affirme dialoguer avec des gens du RN et le député Dino Cinieri. Le parlementaire dément tout contact avec l’extrême-droite et déplore que le Progrès ait repris cette « information ».

en retrait