L’eau stéphanoise gestion publique ou opérateur privé ?

Le combat de Michel Debout contre le conseil de l’ordre.
Dans une tribune dans le média numérique « Miroir social », le professeur émérite de médecine rappelle l’acte de naissance de cette institution, en 1942 à l’initiative de l’Etat français. Ce même régime condamna à mort une avorteuse. Pour Michel Debout, depuis sa création, l’ordre des médecins se comporte comme une structure anti-féministe tant son opposition aux droits des femmes, à la contraception et à l’avortement fut constante.

Dans l’actualité juridique  récente, on peut citer les violences faites à des patientes par le médecin Emile Dara de l’hôpital Tenon. En 2019, la cour des comptes a publié un rapport sévère sur la gestion de l’organisme. L’auteur constate que depuis 1945, malgré des critiques, aucun gouvernement n’a supprimé cette institution qui, selon Michel debout, incarne une vision passéiste et inégalitaire de la pratique médicale.

A cinq mois du second tour de la présidentielle, le défenseur infatigable de la cause féministe souhaite l’ouverture d’un débat politque sur l’avenir de l’ordre des médecins.

Eau, mon amour !
Ce film a été tourné en 2021 par les réalisateurs Roberto Della Torre et Didier Labertrandie. Les deux cinéastes seront demain 25 novembre à 20h au cinéma stéphanois Méliès Saint-François. Ils seront les invités de deux associations locales « Eau et services publics » et « Eau citoyenne bien commun ».

Pour ces associations, l’eau ne saurait être un bien marchand mais un patrimoine commun à partager. A Saint-Etienne, le collectif « Eau citoyenne bien commun » a été créé pour pour consulter la population sur une gestion publique de l’eau plutôt que de faire appel à un opérateur privé. Le collectif veut animer le débat au sein de Saint-Etienne-Métropole.

Saint-Marcellin-en-Forez contre le réchauffement climatique.
On sait tous combien la déforestation continue de la forêt amazonienne a des conséquences désastreuses sur le réchauffement climatique et l’atteinte à la biodiversité. Partout, les arbres sont des facteurs de décarbonisation. La France et la Loire sont des terres de forêt avec une filière bois dynamique. Mais, la gestion forestière ne doit pas se traduire par des pertes de vastes espaces arborés. La commune de Saint-Marcellin-en-Forez et l’ONF, l’office national des forêts, viennent de conduire une opération publique et festive de
reforestation du bois de Rachasset.

Les habitants et leurs enfants ont été mis à contribution pour planter des nouvelles espèces peu connues en Forez. A Roanne,c’est carrément un projet de forêt urbaine que la mairie envisage d’installer en plein centre ville. L’arborisation s’étendra à d’autres quartiers.

Gilles Charles

en retrait