Le président de la communauté d’agglomération des Portes de l’Isère va succeder à Gael Perdriau au Pôle Métropolitain

Pôle métropolitain
Les pôles métropolitains ont été créés pour regrouper autour de grandes métropoles, les principales intercommunalités du secteur en vue d’une réflexion globale sur l’aménagement du territoire. En ce qui concerne la métropole de Saint-Etienne, elle fait naturellement partie du Pôle métropolitain de Lyon même si celui-ci n’a jamais adopté ce nom pour ne vexer personne. Gérard Collomb, alors maire de Lyon qui en fut le premier président dès 2012. Membre de l’instance, Gaël Perdriau a demandé à lui succéder. Ce qui est arrivé en 2017 et depuis cette date, le Pôle métropolitain n’a plus fait parler de lui tant le maire de Saint-Etienne s’est montré discret. Le successeur du Stéphanois sera le président de la communauté d’agglomération des Portes de l’Isère. Le siège du Pôle métropolitain est à Givors.

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Fin de séjour ligérien pour Christian Abrard
Depuis juin 2016, ce haut-fonctionnaire était sous-préfet de Roanne mais son séjour assez long en Loire vient de prendre fin lors du dernier conseil des ministres où il vient d’être élevé au rang de préfet chargé « d’une mission de service public » . Cet enseignant fit ensuite des études à l’ENA pour débuter sa carrière préfectorale en 2003. Il fut également membre du cabinet de l’ancien ministre de la santé, Philippe Douste-Blazy et du maire LR de Nice, Christian Estrosi. Le séjour moyen d’un préfet ou d’un sous-préfet est généralement de trois années.

Saint-Etienne Paris en train. le service laisse à désirer
Comme tout bon parlementaire sérieux, Régis Juanico fait régulièrement la navette en train pour rejoindre l’assemblée nationale et sa circonscription . Dans un courrier adressé au PDG de la SNCF, le député déplore « une dégradation du service » tant dans la liaison TGV directe Saint-Etienne-Paris que dans les temps de correspondance à Lyon. Ainsi, le nombre de liaisons directes TGV quotidiennes est passé de quatre à trois à une époque où l’État entend privilégier le ferroviaire au détriment de l’aérien. Quant aux délais des correspondances à Lyon, la plupart atteignent pratiquement la demi-heure et certains frôlent même l’heure d’attente. Il n’est donc pas excessif de parler de dégradation.

Gilles Charles

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