
La belle Histoire de la Rapée Stéphanoise
Si tout le monde vous dira que la « rapée » est une spécialité stephanoise, elle est aussi très présente dans le Morvan, où elle est souvent accompagné de sarasson. On en retrouve des variantes sous d’autres noms dans toute la région Rhône-Alpes (la crique ardéchoise ou le matefaim en Savoie, en région Lyonnaise, en Auvergne (dans les Combrailles), dans le Jura (matafan), et en Alsace ou en Suisse, sous le nom de rösti.
Faite à base de pommes de terre crues râpées. Elles sont mélangées avec divers éléments, et mises à frire dans l’huile ou dans du beurre. Les intégristes vous diront qu’ils faut absolument les raper à la main comme le gruyere sur la même rape.
L’ami Jean Claude la remise au gout du jour avec sa Batata...
Elle serait arrivée dans les années 1914/18 avec l’aide des paysans ardéchois dans le Haut Pilat, voulant réaliser leur spécialité la crique ardéchoise à base de pomme de terre.
En ce temps de guerre ne pouvant les raper, ils finirent par les écraser afin d’avoir un aspect prés de la purée crue ensuite ils les égouttaient et les préparaient à la mode crique.
Plus fine et plus petite que sa grande sœur ardéchoise était née la râpée stéphanoise, la recette fut améliorée au fil des années et chaque famille apporta sa variante….
Ce que l’on retiendras c’est que si vous n’avez pas de pommes de terre….ben c’est rapé pas de rapée.

retraité bénévole

