Occupation illégale à Andrézieux-Bouthéon.
Ils auraient pu choisir l’aéroport inutilisé depuis des mois. Les gens du voyage qui se rendent au pèlerinage des Saintes-Maries de la Mer s’accordent une halte sur le parking de l’Envol Stadium. Ils se sont déjà branchés sur une borne d’incendie pour s’approvisionner en eau.
Aux gendarmes, qui les ont visités, ils ont expliqué leur présence sur ce site par l’occupation par un autre groupe de l’escale officielle.
Ancien pompier professionnel et spécialiste des questions de sécurité des communes, le maire François Driol, est scandalisé par cette atteinte. Dès ce lundi de Pâques, il va demander à la préfète de la Loire de prononcer une mise en demeure de quitter les lieux et de faire intervenir les gendarmes si nécessaire.
Bientôt des élections internes aux LR.
Patron départemental de la fédération LR de la Loire, en fin d’un troisième mandat, Jean-Pierre Taite est maire de Feurs et vice-président régional de la Région à l’agriculture. Dans un entretien au Progrès, il évoque le prochain vote numérique interne au parti des 12 et 14 avril. A cette occasion, les militants à jour de cotisation éliront leurs délégués de circonscription. L’élection sera surtout importante chez les jeunes LR qui devront choisir entre deux listes nationales.
Tiraillé entre le RN et la Macronie, le parti de droite est en recherche d’incarnation. Il y a peu, la fédération de la Loire figurait parmi les plus importantes de la région. En trois ans, elle est passée de 1500 à 480 adhérents, essentiellement âgés avec une baisse plus importante sur Saint-Etienne. Cette situation n’empêche pas Jean-Pierre Taite de préparer activement les élections régionales et départementales.
Olivier Longeon réclame un pacte de gouvernance à SEM.
Conseiller métropolitain vert, Olivier Longeon souhaite plus de démocratie dans la gouvernance de Saint-Etienne-Métropole. Des petits progrès ont lieu depuis quelques années avec l’élection des conseillers communautaires qui figurent sur les listes de candidats aux municipales. Il y a encore beaucoup à faire. Ainsi, le conseil de développement n’est toujours pas en place. Depuis le départ de Claude Risac, l’institution n’a pas de président et il n’y a toujours pas de plan de mandat.
Autre exemple : un plan de relance de l’économie a été présenté par l’exécutif avant même son adoption par les élus du conseil métropolitain. Les échanges entre maires sont réduits au strict minimum. Sur le plan écologique, l’opposition souhaite un véritable plan de mobilisation.

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