Il n’y a pas de démocratie locale, pour les élus du PC stéphanois
Action Coeur de ville.
En mars 2019, le gouvernement a désigné et labellisé 222 communes françaises pour bénéficier du dispositif « action coeur de ville ». Concrètement, ces villes étaient invitées à réinventer leur coeur de ville.
Dans la Loire, Montbrison a été désignée. En début de semaine, le président de la république est venu en personne constater les premiers chantiers en cours.
Le plus spectaculaire est la rénovation totale de la friche Gégé qui abrita longtemps une usine de jouets renommée dans toute la France. L’architecture du bâtiment a été respectée. A l’intérieur, trente logements sociaux et adaptés pour seniors sont en cours d’aménagement ainsi qu’ un restaurant, une cabane, un pôle médical et une salle intergénérationnelle, un jardin partagé et deux places publiques.
La partie démolie va être remplacée par 27 logements en accession à la propriété, une crèche et dix maisons de ville.
Le PC stéphanois dénonce l’autoritarisme du maire.
Ils sont deux conseillers municipaux communistes d’opposition à siéger au conseil municipal de Saint-Etienne. Il s’agit de Christine Pfister et de Michel Nebout. Ces deux élus viennent de tenir une conférence de presse pour dénoncer l’autoritarisme du maire LR, Gaël Perdriau.
Ils en ont profité pour réaffirmer leur propre ligne politique avec une meilleure prise en compte des migrants et des habitants les plus modestes. Pour eux, il n’y a pas de démocratie locale, le pouvoir étant concentré entre les mains du maire et de son entourage immédiat.
Ils sont même surpris de constater que les différents groupes politiques de la majorité municipale ne s’expriment pas . Seule la voix et l’avis du maire sont pris en compte et le conseil municipal est réduit à une simple chambre d’enregistrement. Pour eux, l’opposition est tout simplement méprisée et le projet municipal ne prend en compte que la population aisée.
Importante réhabilitation énergétique à Villars.
La commune compte une très importante copropriété connue sous le nom de « résidence de l’hippodrome ». Cet ensemble compte pas moins de 404 logements répartis en huit bâtiments. La construction de l’ensemble s’est étalé de 1969 à 1981. Un 2018, un projet d’isolation thermique avait été proposé puis rejeté. Aujourd’hui, la commune de Villars, Saint-Etienne Métropole et d’autres partenaires, comme Soliha, mettent en avant un projet de 7,2 millions d’euros co-financé et avec une isolation des toits terrasses.
Sur le prix global, on atteint un pourcentage de 51% de subventions. Bien sûr, il reste à charge une partie pour les occupants qui sont invités à des réunions d’information.

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