Gaël Perdriau dit Non à Lidl

Le syndicat mixte qui gère cette zone est présidé par le maire de Saint-Etienne qui n'a pas été sensible à l'argument de la création de 450 emplois directs et 1000 indirects.

Gaël Perdriau dit non à Lidl.
C’est le média numérique, la Tribune,  qui, le premier, a publié un article intitulé « la métropole stéphanoise refuse le projet d’investissement de 150 millions d’euros de Lidl« . L’Essor et le Progrès se sont ensuite penchés sur le sujet. Il s’agit d’un projet d’un promoteur immobilier sur un terrain de 16 hectares à Andrézieux-Bouthéon pour accueillir le siège régional et un entrepôt logistique du distributeur allemand. Le syndicat mixte qui gère cette zone est présidé par le maire de Saint-Etienne qui n’a pas été sensible à l’argument de la création de 450 emplois directs et 1000 indirects.

Le président Perdriau aurait préféré un projet industriel, le groupe Axtom pourrait se diriger vers Loire-Forez Agglomération. Dans le même temps, le média lyonnais Ours nous apprenait que Carrefour est le magasin préféré en AURA largement devant Casino. Le magazine spécialisé, Linéaires, nous apprend que Casino et Intermarché ont désormais des entrepôts logistiques communs.

Les dangers de la sédentarité.
Pour le député GS de la Loire, Régis Juanico, la sédentarité, qui s’est fortement accrue lors du confinement, est « une bombe à retardement. Il a écrit avec sa collègue LREM, Marie Tamarelle-Verha, une tribune sur ce sujet. Dans quelques jours, le 6 septembre, le parlementaire stéphanois sera à la foire économique de Châlons-en-Champagne pour présenter ce rapport sur les risques de la sédentarité. Le document insiste sur les risques du manque d’activité physique. Où des enfants scolarisés dans le monde ne respectent pas les consignes de l’Organisation mondiale de la santé qui conseille de consacrer 60 minutes quotidiennes à un effort physique.

De son côté, le professeur Michel Debout avait aussi alerté sur les risques psychologiques nés du repli sur soi avec le confinement.

L’accord des 53 maires de la Métropole pour une hausse fiscale.
C’est à l’unanimité que tous les maires de Saint-Etienne Métropole ont donné hier leur feu vert à une augmentation de la taxe foncière. Le conseil métropolitain en débattra longuement en fin de mois et prendra une décision. Le but est de pouvoir doubler l’investissement de la Métropole lors du mandat et de passer de 400 à 800 millions d’euros.
Cette hausse intervient après neuf années de gel fiscal. Elle n’empêchera pas la collectivité de recourir aussi à l’emprunt. Pour le premier vice-président, Hervé Reynaud, ce choix fiscal est aussi « un choix de transformation du territoire ».