Feuilleton à la mairie stéphanoise, cette situation de veulerie ne peut pas durer
Sextape stéphanoise : Rebondissement.
Un jour après la spectaculaire perquisition de la PJ en mairie, à Métropole et aux domiciles des protagonistes, Médiapart a repris la main, ce mardi 6 septembre. Dans la journée, le média numérique diffuse un copieux reportage assorti de plusieurs enregistrements sonores des principaux acteurs du scandale.
Le journaliste explique aussi sa méthode de travail et la chronologie des événements.
Médiapart illustre son propos avec plusieurs entretiens édifiants.
L’un d’entre eux est un échange en Gilles Rossary-Lenglet et le directeur de cabinet à propos d’un emploi en mairie. L’échange est édifiant. Tout comme celui entre GRL et le maire de Saint-Etienne.
Celui-ci permet même l’audace de rire de la situation. Ceci est pour le premier article de Médiapart.
Médiapart acte deux.
Le soir à 19h sur son compte Youtube, Médiapart diffuse un entretien vidéo entre Gilles Rossary-Lenglet et la rédaction du média numérique.
L’interviewé met en cause le maire de Saint-Etienne et son directeur de cabinet. Il confirme la provenance associative des sommes chargées de la dédommager de sa contribution. Dans la foulée, Me Buffard, l’avocat de Gilles Artigues s’exprime successivement sur TL7 et sur France trois. Il confirme que le maire de Saint-Etienne est au courant depuis le début.
L’avocat affirme avoir des preuves. vers 22 heures, BFM prend le relais et donne un débat sur le sujet. Ce matin, sur le
compte Facebook du maire de Saint-Etienne, on peut lire un communiqué de ses avocats qui estiment que l’élu n’était pas au courant du montage du chantage. Bref ! Qu’il est une victime, que cette affaire, le salit lui, sa famille, la ville…
Et maintenant !
Sauf événement imprévisible, la prochaine étape du scandale aura lieu le 26 septembre en mairie à l’occasion du conseil municipal. Pour l’instant, on ne peut que constater la médiocrité de sa majorité municipale à l’exception de Claude Liogier et Nicole Peycelon ainsi que des élus UDI.
Les autres continuent de suivre docilement les consignes ou se cachent dans le silence. Cette situation de veulerie ne peut durer.
Lors du conseil, les opposants vont monter au créneau.
Des dégâts collatéraux commencent à apparaître en marge comme le post de l’ancienne directrice limogée de la fête du livre qui parle de son éjection, les questions qui apparaissent sur l’association Mon parti Saint-Etienne et le mystérieux micro-parti, la Manufacture d’idées.

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