Bagarre politique autour du contrat de plan Etat Région à Saint-Etienne Métropole
Bagarre politique autour du CPER
Dans son édition d’hier, le quotidien, le Progrès, a publié deux longs articles sur le principal point de l’ordre du jour du conseil métropolitain de ce jeudi, à savoir l’adoption du CPER, le contrat de plan Etat Région, déjà en retard de deux ans sur son calendrier. Cet important dossier a fait l’objet d’un courrier adressé aux maires de la Métropole par Gaël Perdriau.
Dans cette missive, l’élu local déplorait un manque de 26,33 millions. Dans la foulée, le président temporaire mais effectif, Hervé Reynaud, qui a planché concrètement sur ce dossier, avait dans un courrier adressé à Laurent Wauquiez, qualifié la démarche de Gaël Perdriau « d’initiative individuelle ». Hervé Reynaud s’est attaché à « une réconciliation » avec la région AURA, comme l’a reconnu le vice-président, Philippe Meunier qui souhaite que la ville-centre, Saint-Etienne, n’aspire pas tous les budgets au détriment des autres communes.
Les débats de cette après-midi risquent d’être d’autant plus animés que les milieux économiques apprécient le travail d’Hervé Reynaud.
Une neuvième journée de manifestations
Deux manifestations sont prévues aujourd’hui à Roanne et Saint-Etienne et devraient être très suivies après la prestation télévisuelle du chef de l’Etat suivie en direct par l’intersyndicale stéphanoise.
Parallèlement, le blocage des raffineries, dont celle de Feyzin, se poursuit et les premières pénuries dans les stations service ont commencé dans la périphérie de Saint-Etienne. Des occupations ont eu lieu hier sur le site ENEDIS de Saint-Etienne Etivallière et au centre de tris postal de Saint-Etienne. A l’école supérieure, des étudiants occupent les locaux pour protester contre la loi retraite et aussi contre les restrictions budgétaires de l’Etat pour les écoles des beaux-arts. d’art et de design.
Cette tension se traduit aussi par des actes de lâcheté comme l’envoi de messages insultants sur les réseaux sociaux du député Renaissance, Quentin Bataillon.

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