A Saint-Etienne, en 2019, le montant des dépenses par habitant s’élevait à 1336 euros

La préfecture de la Loire, toujours en recherche de trophées médiatiques, décroche un modeste 4 sur 20. A Saint-Etienne, en 2019, le montant des dépenses par habitant s'élevait à 1336 euros alors que la moyenne nationale des villes de taille identique se situe à 1271 euros.

L’argus des communes. La modeste place de Saint-Etienne.
L’association nationale, les contribuables associés, vient de publier son palmarès annuel des villes de France en fonction de leurs dépenses.

La préfecture de la Loire, toujours en recherche de trophées médiatiques, décroche un modeste 4 sur 20. A Saint-Etienne, en 2019, le montant des dépenses par habitant s’élevait à 1336 euros alors que la moyenne nationale des villes de taille identique se situe à 1271 euros.

Le tiercé des villes françaises les plus économes met à l’honneur Amiens, Montpellier et Caen. Les trois villes les plus dépensières sont Saint-Denis, Montreuil et Boulogne-Billancourt qui se partagent toutes trois un catastrophique 2. Saint-Etienne est donc très loin d’être un modèle de gestion.

Une nouvelle proposition de loi de Régis Juanico.
Alors qu’il vient de sortir le tome de trois de son bilan numérique de son activité parlementaire de 2020, le député stéphanois, Régis Juanico, poursuit son travail de législateur. Sa récente proposition de loi vise à supprimer la possibilité offerte à un dirigeant d’une entreprise de reprendre sa propre société après l’avoir placée en redressement judiciaire.

Le parlementaire souhaite mettre fin à une pratique qui tend à faire suivre un dépôt de bilan par un rachat « sans aucun garde-fou ». Un tel procédé a été récemment mis en œuvre chez Camaieu, Orchestra, Prémaman et Phildar. Dans la Loire, on se souvient de l’exemple du magasin Alinéa de Villars et des conséquences de sa fermeture pur ses 75 salariés.

Badoit lance la « bourses Badoit pour la joie ».
Badoit, la plus célèbre des eaux minérales ligériennes, aujourd’hui propriété du groupe Danone, est associée depuis plusieurs années à de grandes maisons de la gastronomie française. Dans le contexte de crise sanitaire et économique actuel , Badoit entend soutenir cinq projets de bars et de restaurants lancé entre 2019 et 2020 et très impactés en 2021.

Badoit entend créer un mouvement de sympathie auprès de ces créateurs d’entreprise. Dans son jury de quatre grands partenaires, on trouve le nom du chef stéphanois, Pierre Gagnaire. L’appel à projets peut se consulter sur le site de Badoit.