Une journée au Sénat avec le sénateur Jean-Claude Tissot

Je ne serai jamais un homme politique, mais ce mercredi 9 novembre 2022 restera marqué d’une croix pour l’observateur politique que je suis….Invité par le Sénateur de la Loire Jean-Claude Tissot à visiter le Sénat, ce fut un peu mon Disneyland. Le Sénat siège au palais du Luxembourg, dans le 6e arrondissement de Paris. Ce palais fut construit entre 1615 et 1631 pour Marie de Médicis.
Le Sénat est facile à localiser, dès la descente du train à la Gare de Lyon, le parcours du stéphanois commence par identifier le bon métro, le temps de faire un clin d’oeil à Chatelet et Odéon, me voilà devant les jardins du Luxembourg.
Vu la stature du bâtiment, en pleine rénovation, et les policiers en arme, on sait que les portes de la chambre haute du Parlement français, sont à portée de pas.
C ‘est le sénateur Tissot en personne qui vient m’accueillir et me faire accréditer pour cette journée de découverte de l’institution.
Avant d’arriver dans la chambre haute, théâtre de ce second parlement après l’assemblée nationale, qui vote la loi et contrôle le gouvernement, c’est une visite qui est à la fois impressionnante par le poids de l’histoire, avec ses 348 sénateurs élus par les grands électeurs, et en 2003, la durée du mandat passe de neuf ans à six ans. Les sénateurs ne sont plus renouvelés par tiers mais par moitié.
La constitution thermidorienne de 1795 (1795-1799) fait naître le Sénat sous le nom de Conseil des Anciens. La IIIe République institue le « Sénat » (1875-1940). Il est ajourné en 1940. En 1946, sous la IVe République, il devient le « Conseil de la République » jusqu’en 1958.
Pendant la Restauration, la monarchie de Juillet et la IIIe République, la chambre haute pouvait se constituer en Cour de justice. Mais c’est surtout un lieu où la politique de la France se joue et se fait, avec ses commissions et comme chaque mercredi les questions au gouvernement.
Pour vous dire, au delà de la discipline et les règles du lieu , j ai été surpris de voir les membres du gouvernement et même la première ministre Madame Borne, pratiquer le même rituel que tous nos contemporains, être sur le téléphone portable et tapoter sans cesse sur ce petit clavier qui mêle monde virtuel au monde réel.
Entre deux salons, nous avons réalisé un mini entretien avec le sénateur Tissot qui nous a peut-être dévoilé un scoop pour le site en nous confirmant qu’il serait bien candidat à sa propre succession en 2023.
(toutes les vidéos sont sur la chaine Youtube)
Petite cerise sur le gâteau de cette visite, j’ai croisé à ma grande surprise la Ministre de la Culture, Madame Rima Abdul-Malak, qui après un échange sympathique a accepté de poser pour la photo souvenir.
En franchissant la porte de sortie, je me suis demandé si j aurais pu être un homme politique, et la réponse est définitivement NON.