Mais retour sur les brèves de Pat Françon que vous avez peut-être ratées cette semaine…
L’agenda du Covid 19.
– Le syndicat agricole de la confédération paysanne vient d’adresser une lettre ouverte au maire de Saint-Etienne pour lui demander une réouverture rapide des marchés de producteurs sur la principale ville du département.
Les professionnels attendent une décision du premier ministre en ce sens d’autant que de nombreuses communes du département ont demandé et obtenu une dérogation du préfet. Pour le syndicat, les marchés de producteurs ne présentent pas plus de risques sanitaires que les magasins de la grande distribution.
-Le député Régis Juanico a voté contre le plan de déconfinement du gouvernement présenté, le 28 avril par le premier ministre. Le parlementaire ne s’oppose par au principe du déconfinement mais au planning gouvernemental.
Dans les entreprises, il souhaite que la sécurité des travailleurs soit une priorité et il dénonce « une hypocrisie »dans le dossier scolaire. Son collègue LREM, Jean-Michel Mis propose, pour sa part, un report et une rallonge des soldes d’été des magasins pour atténuer un peu leur longue fermeture.
– On compte encore de nombreuses personnes hospitalisées mais la tendance à la baisse se confirme.
Même constat global chez nos voisins de Haute-Loire avec des chiffres moindres. Le président du conseil départemental, Georges Ziegler, estiment que nous sommes à un moment charnière et que les Ligériens doivent continuer à respecter le confinement. Le Département travaille sur la réouverture des collèges.
A Roche-la-Molière, la mairie travaille avec « rigueur et précaution » à la réouverture des écoles. A Villars, la mairie propose aux parents de remplir un questionnaire sur leurs intentions de scolarisation des enfants. Jeudi, Saint Régis-du-Coin a retrouvé son marché. Les six forains ont accueilli 120 clients et en attendent plus encore, le 3 mai.
– Personne n’est dupe. Si la crise sanitaire arrive, peut être, à son terme, la crise économique pointe le bout de son nez avec insistance. Et donc la crise sociale.
A Saint-Etienne. Dans cette ville, l’entreprise MECACENTRE doit reprendre le travail. Une mesure qui n’est pas du goût des syndicats CGT et CFDT de l’entreprise qui estiment que les conditions de sécurité ne sont pas remplies.
Les syndicats menacent de faire valoir le droit de retrait alors que la direction invoque une situation financière tendue de l’entreprise.