Six mois de scandale politique à Saint-Etienne
Bientôt un centre culturel marocain à Saint-Etienne.
C’est en tout cas un dossier partagé par le député renaissance Quentin Bataillon, le maire SE Gaël Perdriau et le recteur de la grande mosquée de Saint-Etienne. Le parlementaire, profitant de cette semaine de trêve à l’assemblée nationale, vient de rencontrer à Paris l’ambassadeur par intérim du royaume marocain.
Lors de cet entretien, le parlementaire a obtenu un accueil favorable des autorités diplomatiques malgré la tension actuelle entre Paris, Rabat et Alger à propos du conflit au Sahara Occidental. Dans quelques semaines, Saint-Etienne sera aussi doté d’un vaste centre culturel et cultuel turc dans le quartier de Montmartre.
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Le lycée horticole de Villars-Montravel à l’honneur.
Situé à deux pas du centre commercial de Villars à Montravel, l’établissement vient d’être sélectionné pour participer à une compétition internationale dans la catégorie des métiers des végétaux.
Des sélections régionales sont prévues dès le mois de mars en vue d’une qualification éventuelle pour le mondial des métiers. La Région Auvergne Rhône-Alpes est pleinement engagée, avec plusieurs organismes officiels, derrière les établissements scolaires qui vont participer à ce processus d’excellence professionnelle.
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Six mois de scandale politique à Saint-Etienne.
Il y a exactement six mois, le 26 août 2022, le média numérique, Mediapart, révélait le plus grand scandale politique local connu sous le nom « d’affaire de la sextape stéphanoise ». En quelques jours, le nom du premier magistrat stéphanois fait la Une de la presse nationale.
Quelques semaines après, l’affaire connut un nouveau rebondissement avec une tentative de censure préalable de Médiapart à propos de propos insultants contre le président de Région qui dépose plainte ensuite pour diffamation.. Au cours de ces six mois, se sont enchaînés plusieurs dépôts de plaintes, une enquête de la police judiciaire, des saisies de matériels informatiques et des gardes à vue.
On attend maintenant que les trois juges d’instruction lyonnais se prononcent sur la suite tandis que Saint-Etienne et sa métropole sont plongés dans un climat politique des plus délétères.

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