En route pour l’ Elysée.
Ce dimanche fut spécialement médiatique pour Gaël Perdriau. Le maire de Saint-Etienne a renoué de bonnes relations avec le Progrès qui lui a accordé pas moins de quatre pages d’entretien. En notamment un encadré sur ses ambitions nationales. Cette entrée en campagne bien orchestrée s’est aussi illustrée sur France Info avec les journalistes Jean-Jérôme Bertolus et Ersin Leibowitz. Sur le plateau de Radio France, le maire stéphanois a confirmé ses ambitions nationales. Il faut dire que le parti LR fait du surplace pour la présidentielle.
Les statuts du parti prévoient l’organisation d’une primaire mais Christian Jacob préfère un candidat naturel qui tarde à se manifester. Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, qui ont quitté le parti, sont perçus comme des traitres par les adhérents LR. La déclaration de Gaël Perdriau n’a pas eu un grand retentissement national pour l’instant. L’élu local a pour lui deux structures, l’association Mon parti Saint-Etienne et le micro parti, la Manufacture d’idées.
Petites villes de demain.
La commune pilatine de Pélussin vient de décrocher le label « petites villes de demain » décerné par le gouvernement qui apporte, outre un accompagnement des moyens financiers pour les six ans à venir. La municipalité songe essentiellement à réhabiliter le site Saint-Charles au centre bourg et à donner à la commune une image écologique et économique. Plusieurs projets sont en perspective mais la commune souhaite associer les habitants à la réflexion dans un esprit de démocratie participative. Un comité de pilotage va être mis en place.
Pélussin est la ville centre du Pilat et accueille le siège du parc naturel régional.
Le recensement vu par Maurice Vincent.
La majorité municipale a abondamment communiqué sur l’augmentation de population enregistré lors du dernier recensement de l’INSEE. La population a augmenté de 500 personnes environ. Sur son blog, l’ancien maire socialiste Maurice Vincent, prend acte de cette hausse depuis le point bas de 2011. Pour l’ancien professeur d’économie, la ville est surtout » dans une dynamique d’appauvrissement ».
En 2012, Saint-Etienne affichait un taux de pauvreté de 21% et de 25% en 2017. Un quart des habitants survit avec un revenu mensuel de 1055 euros et Maurice Vincent propose que l’EPASE, l’établissement public d’aménagement de Saint-Etienne s’intéresse essentiellement aux quartiers déshérités de la Ville.