L’été c’est toujours amusant d’aller fouiller dans les cartons à souvenirs, retour sur quelques rencontres…
Extrait de ma rencontre du 12 janvier 2016 avec Christelle Chollet
C’est une artiste très très sympa et très jolie que je suis allé rencontrer, marraine du prochain festival des arts burlesques du nouveau théâtre de Beaulieu, qui aura lieu du 21 au 27 février pour sa 13 ème édition. Christelle Chollet est pétillante, généreuse et disponible, peut-être parce qu’avant de connaitre le succès, elle a passé des dizaines d’auditions pour jouer dans des comédies musicales.
Elle se compare au syndrome de la vache qui rit, trop blonde, trop déjantée, trop drôle, trop déconneuse, trop décolletée, trop belle…Alors aujourd’hui elle fait ce qu’elle veux dans ses spectacles, cette Toulousaine nous a dit qu’elle ne voulait pas avoir de bio sur internet même si elle aime quand même le bio, oui on plaisante pas avec la nourriture…Extrait de notre rencontre du 12 janvier 2016.
Qu’est ce qui vous a donnée l’envie de monter sur la scène ? Je ne sais pas, depuis toute petite, depuis que je suis sortie du ventre de ma mère, je dis que j’ai envie de faire rigoler, de chanter et de danser. Honnêtement je ne sais pas, peut-être des choses qui viennent des générations antérieures. Vraiment depuis que je suis toute petite je dis ça à ma mère. Et depuis que je suis toute petite ma mère me dit, mais non, ce n’est pas un métier ma fille…maintenant elle a arrêtée elle a compris que cela en est un. Et mon père aussi, au début ils étaient complètement, quoi quand à mes objectifs de vie et de métier surtout. D’ailleurs je leurs ai fait croire que j’allais faire des études après mon bac…J’avais passé un bac cinéma à Toulouse, j’avais réussi à obtenir mon bac grâce à cette option, et après je leurs ai dis je m’inscris à la fac , pas du tout, je m’étais inscrite au conservatoire, heureusement que j’ai été prise.
Après je me suis faite virer…
Quels sont les sujets qui vous inspirent ? la vie déjà, mais de toute façon, nous les humoristes, ont ne peut pas s’empêcher de faire des choses sur les trucs que l’on vie. Ce sont ce que l’on appel des marronniers, mais après ce sont nos angles de vues qui changent et qui différent. Par exemple sur ce nouveau spectacle, je suis en pleine période d’adolescence avec mes enfants, c’est obligé..C’est des choses qui sortent, mais c’est chouette aussi, moi mes spectacles sont musicaux, donc mes ados m’amène leurs univers, toute la musique que je n’écouterais pas forcément comme cela, de moi même sans eux. Du coup je peux faire des sketchs avec Maitre Gims, Black M et compagnie.
Marraine du Festival des Arts Burlesques 2016 cela représente quoi pour vous ? je suis très fière, déjà comme je mélange les choses sur scène, j’ai deux musiciens, je fais des claquettes, je chante je danse et je fais rigoler. Je trouve que c’est un festival qui me sied, qui me convient, parce que c’est ce que j’aime voir sur scène aussi. Le fait de passer de Anne Roumanoff, aux « chiche capon » c’est génial, parce que c’est des univers complètement différents. Ce sont tous des gens différents et ce festival rassemble énormément de talents très différents. Il n’y a pas que des humoristes, comme on entend l’humoriste, que des gens seuls en scène, ou que du stand-up, il y a aussi des clowns, il y a pleins de gens.
Cela implique quoi d’être marraine du festival ? Cela implique de venir et de voir tous les spectacles, j’en ai déjà vu pas mal, j’ai vu Anne Roumanoff, Jeremy Ferrari, les Chiche Capon, à Avignon j’en ai vu beaucoup. Cela implique aussi de venir, d’être la et de dire aux gens de venir, de représenter les arts burlesques. Il y a aussi une chose dont j’ai envie d’être garante, c’est un hommage à Michel Galabru, j’ai commencée mon premier spectacle (l’empiafée) dans son théâtre, il était la, je connais sa fille, je voudrais dire à quel point cet homme était un monstre de théâtre, un comédien extraordinaire et dans la vie un homme extrêmement chaleureux et génial. Je suis donc aussi garante de cet hommage là, car il devait être là, et je prend ce rôle très très à cœur.
Et pour vous que représente Saint-Etienne ? Ah Saint-Etienne, je vais vous dire ce que c’est, c’est le premier disque que j’ai eu quand j’étais petite. Mon père m’avait achetée un mange disque, et mon premier disque c’était…dans les vestiaires avant de rentrer…Incroyable non ?
Je suis déjà venue à Lorette, je connais Saint-Etienne, comme une fille qui fait sa tournée et qui s’arrête dans un hôtel et qui repart.
Quand on a envie de revenir dans une ville, on revient, et puis moi je suis bien la ou sont mes amis, ma famille et donc si j’ai envie de revenir à Saint-Etienne, je reviendrai.
Vous reste il encore un rêve fou ou des rêves fous ? Moi je n’ai que cela dans ma tête, il faut pas me demander s’il m’en reste encore…C’est juste que j’en ai 150, le prochain c’est le cinéma, un film musical, quand vous viendrez voir le spectacle (comic-hall) vous verrez à quoi cela peut correspondre au cinoche. Donc nous sommes entrain d’adapter cela, et d’écrire un film musical. Un film qui devrait sortir dans deux ans, mais pour l’instant présent, il y a la tournée de ce spectacle, je suis à Bobino actuellement à Paris, je fini le 30 janvier car nous avons prolongés. Après il y a toute la tournée avec le festival des arts burlesques, et ensuite retour à Paris, donc tout cela se mélange. Et puis il y a les enfants et la famille.

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