Si le nom de Terra Nigra apparaît dans les textes vers 1255, c’est par décret impérial que la commune de Terrenoire du 17 février 1866 est née officiellement.

C’est sous Napoléon qu’est séparée cette commune entre Saint-Etienne et Saint-Jean-Bonnefonds, elle forme a partir de cette date une commune bien distincte. Ce qui n’était jusqu’alors qu’un quartier excentré de Saint-Jean, (oui les Terranéens ne prononcent jamais la fin…). L’histoire de Terrenoire est industrielle, centre sidérurgique, avec entre 1817 et 1822 des hauts fourneaux et des forges, il reste encore aujourd’hui le plateau des forges en montant à Janon. Installés tout près des mines de charbon, exploités depuis les années 1700 et des poussières de charbon. Terrenoire un endroit stratégique avec la ligne de partage des eaux permettant des livraisons à la fois sur la Loire et sur le Rhône.

Mais déjà à l’époque la concurrence du Nord et l’Est conduiront à la liquidiation, puis renaitront de nouvelles usines pour perdurer pendant plus d’un siècle. A partir des années 1960 la mairie Stéphanoise s’intéresse à ce territoire, mais en décembre 1966 le rattachement est rejeté par la population terranéenne. Et malgré une nouvelle fois le désaccord d’une partie de sa population, le conseil municipal de Terrenoire entérine le projet et Terrenoire devient un quartier de Saint-Etienne le 1er janvier 1970.

Depuis la population s’est constamment renouvellée et peu aujourd’hui sont de vrais Terranéens…Y aurait il encore des descendants des habitants de 1866 ?

De Jules Euverte en 1866 à Ferdinand Clavel, ce sont dix maires élus ou nommés qui ont eu en charge l’administration de cette commune.

On peut retenir quelques dates encore, 1888 l’ouverture des écoles communales publiques, 1897 la construction de l’église achevée en 1930, 1933 la fermeture du dernier puits de mine à la Massardière, 1937 l’ouverture d’un coin piscine au bassin de Janon ou encore 1951 la fin du tramway remplacé par les trolleybus.

Un dernier clin d’oeil pour les douches municipales construites en 1948