Quelle reconversion politique pour Gaël Perdriau ?

Quelle reconversion politique pour Gaël Perdriau ?
Dans un premier temps, Gaël Perdriau a été destitué de son poste de vice-président du parti. Le maire de Saint-Etienne avait clairement affiché son hostilité à l’organisation d’une primaire de désignation du candidat LR à la présidentielle. Il n’a d’ailleurs participé ni au
premier ni au second tour de ce vote avant de dire qu’il ne votera pas pour Valérie Pécresse. Cette attitude interroge une partie de sa
majorité municipale d’autant que récemment, interrogé par TL7, le maire stéphanois a dit qu’il envisageait sérieusement de quitter les LR.

Dans le même temps, l’homme « du dîner de cons » multiplie les gestes de sympathie à l’ égard de la Macronie. Il vient de remercier chaleureusement le ministre de l’intérieur pour l’implantation de deux services de police à Saint-Etienne. Quant au député LREM de l’Hérault, chargé d’une mission sur la médiation sociale, il exprime sur son compte Twitter sa proximité avec le maire stéphanois. La droite stéphanoise souhaite une clarification rapide.

Non au néo-libéralisme.
Une semaine après la parution d’une tribune ni Pécresse ni Macron, c’est dans le JDD que le maire encore LR de Saint-Etienne signe un texte sur la production et le travail. Se réclamant du général De Gaulle et de sa thèse sur la « participation », l’élu stéphanois dit refuser le néo-libéralisme autoritaire de sa famille politique » et plaide en faveur d’un nouveau pacte social.

Dans cet article signé de sa personne, l’élu revient sur le poids du numérique dans l’économie moderne. Le chroniqueur déplore un glissement de plus en plus rapide vers la financiarisation du capitalisme et plaide pour une meilleure répartition des richesses.

Dans la Tribune de l’économie, Gaël Perdriau plaide en faveur d’une réforme fiscale. Dans une récente intervention télévisée sur la chaîne locale, il laisse clairement entendre qu’il pourrait prochainement quitter les LR. A un mois du scrutin, il serait temps que cet homme politique clarifie ses positions.

Le dernier argument du roi.
C’est le titre de la nouvelle et longue tribune signée par le maire LR de Saint-Etienne dans la Revue politique et parlementaire. L’élu local y donne sa vision de la crise ukrainienne en la plaçant dans une analyse historique, notamment dans l’histoire de l’URSS jusqu’à la chute de cet empire eurasiatique.

Le signataire donne des leçons de géopolitique à l’Union européenne et n’hésite pas à citer Auschwitz. Il enchaîne ensuite sur la crise actuelle engendrée par Vladimir Poutine avant de se référer au général Copel et de donner son sentiment sur l’actuelle crise ukrainienne.