
Le retour médiatique de Gaël Perdriau
Gaël Perdriau droit dans ses bottes. Circulez. Tout va bien !
Après un long interview de trois pages accordé au Progrès, le maire de Saint-Etienne et président de la Métropole vient d’accorder un long entretien à If Saint-Etienne et Activ radio. L’élu local, avec la suffisance qu’on lui connaît, aborde tous les sujets avec condescendance.
Sur la question du retrait, il reconnaît moins sortir mais il continue de travailler au bonheur des Stéphanois avec une « équipe municipale soudée » qui prend « des décisions stratégiques ». Sur le scandale de la sextape, il laisse entendre qu’il y aura d’autres révélations et qu’il a hâte que la justice se prononce. Il critique sévèrement son ancien parti « qui va dans le mur » et affirme qu’il n’a pas de problème avec Laurent Wauquiez qui a pourtant déposé plainte contre lui pour diffamation. Et il assume totalement les projets indécents d’agrandissement du musée d’art moderne et de construction d’une patinoire. Prochaine étape, à la fin du mois, pour un conseil municipal consacré au budget.
On entre dans le septième mois du scandale de la sextape stéphanoise.
A la fin de ce mois de mars se tiendra un important conseil municipal consacré au budget de la ville de Saint-Etienne. Celle-ci continue à adopter des mesures d’économies. Après la fermeture des serres municipales et du centre nautique de Saint-Victor-sur-Loire. Ce week-end, on vient d’apprendre que la piscine de la Cotonne sera désormais fermée les dimanches. Les subventions aux associations ont été baissées de 10% pour les mêmes raisons d’économie.
Dans un récent article, le Progrès soulignait l’extrême longueur des séances des conseils municipaux qui durent autour de 10 heures. Pour le maire, en retrait, c’est la faute des opposants qui posent trop de questions. On doit rappeler à nos lecteurs que précédemment, un conseil municipal mensuel était programmé contre désormais un tous les deux mois. Le conseil métropolitain se teint aussi tous les deux mois contre tous les mois précédemment. En ce qui concerne les grosses dépenses comme la construction d’une patinoire, l’extension du musée d’art moderne, ils sont pris en compte dans le budget de la Métropole.

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