Le premières fractures dans la majorité municipale

Premières fractures dans la majorité municipale.
Nombreux étaient les observateurs a constaté le silence de la majorité municipale. Lors d’une réunion d’élus, seul Paul Corriera avait osé suggérer au maire de démissionner. Ce qui avait déclenché une réaction sèche de ce dernier. Lequel, dès le lendemain, avait affiché en réunion d’élus métropolitains sont intention de rester en poste en invoquant la présomption d’innocence.

Ce vendredi, ils sont neuf élus de la majorité dont plusieurs adjoints qui ont publié un communiqué commun. Ils prennent acte du refus du maire de se mettre en retrait et demandent un départ rapide du directeur de cabinet. Jeudi soir, le maire a refusé de répondre sur un éventuel licenciement de son collaborateur sur France 3.

Et il est totalement inimaginable que le duo explose. Du moins en ce moment.Sur France Bleu, le premier vice-président de la Métropole, Hervé Reynaud estime légitime le maintien de Gaël Perdriau mais préconise le départ de P. Gauttieri.

Sur France 3, Lionel Boucher, est resté sur sa position de demander le départ des protagonistes du scandale.

Et la société civile !
Après les syndicats, après le patronat, la colère se maintient. Hier vendredi, c’était un deuxième jour de grève pour les municipaux du « cadre de vie » avec un non ramassage des poubelles et un nouveau slogan « Perdriau au cachot, Gauttieri au pilori ». Pour retrouver la sérénité, les syndicats demandent le départ du maire et celui de son directeur de cabinet.

Dans le monde associatif, pour la première fois, une importante structure, la FOL, fédération des œuvres laïques, a donné son point de vue d’une façon très claire. L’association dénonce un odieux chantage politique. Elle estime que, compte tenu de sa gravité, cette affaire aura sûrement des suites judiciaires.

Sans partager ses positions politiques, elle fait part de sa compassion à Gilles Artigues. La FOL est particulièrement choquée par l’utilisation de subventions à des associations fantômes . Elle attend un retour rapide à des valeurs de justice et d’éthique.

Conclusion provisoire. Justice et éthique.
La maire de Saint-Chamond et l’avocat de Gaël Perdriau estiment que juridiquement, rien n’oblige Gaël Perdriau à démissionner. C’est vrai.
Mais, quand on apparaît sur des vidéos et qu’on y tient des propos honteux, peut-on persister ? C’est tout simplement honteux et méprisable.

Disparition de Jean-François Rey.
C’est dans ce contexte délétère qu’on a appris le décès, à 62 ans, de l’avocat Jean-François Rey. Ce dernier était aussi un élu local à la Talaudière et un militant LR de la troisième circonscription. Il était aussi le père de Marie-Camille Rey, adjointe lors du premier mandat Perdriau.