Le Monde de Perdriau
Le quotidien national vient de publier, coup sur coups, deux articles sur les LR et la préparation de la présidentielle. Le premier dresse un état des lieux depuis le renoncement de François Barouin et les pré-campagnes de Xavier Bertrand et Bruno Retailleau. Dans la longue liste des prétendants, les maires de Cannes et Reims, MM Lisnard et Robinet sont de plus en plus cité. Quant au professeur Juvin, médecin et maire de la Garenne-Colombe, il souhaite l’organisation de primaires et annonce sa candidature.
le Monde consacre un autre article à un candidat peu connu du grand public qui n’est autre que Gaël Perdriau, maire de Saint Etienne. Le 10 janvier, dans les colonnes du Progrès et sur les ondes de France-Info, il a déclaré son intérêt pour la présidentielle. Le Monde a interrogé trois personnalités locales. Pierrick Courbon, son principal adversaire de gauche, déplore le comportement d’un élu plus préoccupé par la présidentielle que par Saint-Etienne et ses habitants. Le député LREM, Jean-Michel Mis, qui l’avait soutenu pour les municipales, s’étonne que le maire passe plus de temps sur les plateaux télé que dans les rues de Saint-Etienne. Enfin, le très discret ancien maire de Saint-Etienne, Michel Thiollière, estime que lorsqu’on est maire de Saint-Etienne, il est impossible de faire autre chose.
Dans ce brouillard politique des LR, Gaël Perdriau veut jouer sa carte avec son micro parti pompeusement appelé « la manufacture d’idées ». A suivre…
Quand Lionel Boucher reprend le micro
Patron de l’UDI Loire, Lionel Boucher a fait ses débuts médiatiques avec son compère Artigues sur les ondes de RCF. L’homme est toujours aussi à l’aise au micro comme le démontre l’entretien qu’il a accordé à la web radio ITW. L’adjoint au maire de Saint-Etienne n’a pas attendu sa majorité pour adhérer à une formation centriste, en l’occurrence, le CDS. Aujourd’hui, il revendique sa posture centriste et, dans un sujet comme la crise sanitaire, il se refuse à « flinguer » le gouvernement Macron gratuitement. . Sur le plan local, il se félicite d’un « excellent premier bilan de Gaël Perdriau ».
En passant à l’échelon supérieur du Département, il estime normal que l’UDI revendique plusieurs cantons. Ce « compagnon de vingt ans » de Jean-Christophe Lagarde revendique son indépendance sur des sujets comme l’écologie, la A45, les gilets jaunes, l’abstention, le désamour des politiciens. Pour les Régionales, il prône une alliance avec LR mais ne veut pas de soumission. Et, il estime que Gaël Perdriau est légitime pour la présidentielle.
En Haute-Loire, le Département soutient les petites entreprises.
En complément avec les plans de relance de l’Etat et de la Région, présidée par un Alti-Ligérien, le conseil départementale de Jean Pierre Marcon vient de voter un budget de 5 millions d’euros qui permettra d’accorder 1500 euros à des petites entreprises. Ces aides sont essentiellement destinées aux commerces et aux TPE, les toutes petites entreprises, de moins de 11 salariés. 246 entreprises sont concernées, notamment celles qui ont des projets d’agrandissement ou de rénovation. En temps ordinaire, la compétence industrielle ne figure pas dans les missions départementales.