Saint-Etienne

La Covid précède une crise dépressive

La Covid engendre une vague dépressive.
Les grands médias commencent à évoquer la crise dépressive qui s’abat sur notre pays plongé dans le doute. L’aspect psychologique commence à être pris en compte. Tout récemment, la psychiatre parisienne Marion Le Boyer a déclaré: « la quatrième vague sera psychiatrique ». Dans le cadre de la fondation Jean Jaurès, le médecin stéphanois Michel Debout vient de publier une seconde tribune sur les conséquences psychologiques de la pandémie.

Dès le début de celle-ci, il avait alerté le public sur les risques de dépression et de suicides. Son texte s’intitule « Suicide : l’autre vague à venir du coronavirus ». Depuis longtemps, on sait que les crises épidémiques, économiques et sociales entraînent des risques suicidaires. Le suicide est ainsi envisagé par 20% de nos concitoyens. Ce chiffre grimpe à 27% chez les chômeurs et les dirigeants. Il est de 25% chez les 18-24 ans.

Nombre de nos concitoyens pleurent le suicide d’un proche ou d’un collègue de travail et la crise n’épargne pas les ados et les jeunes adultes. On note une aggravation des tensions et des violences conjugales et de la maltraitance des enfants.

 

Associations de solidarité.
La crise sanitaire se traduit aussi par un engagement citoyen dans les associations humanitaires. La Croix rouge de Saint-Etienne a enregistré l’engagement d’étudiants de l’IUT. Des supporters de l’ASSE, membres des Green angels, aident régulièrement les Brigade de la solidarité qui viennent de se créer pour venir en aide aux plus défavorisés. La préfecture mobilise des budgets pour les associations de proximité qui luttent contre la fracture numérique, et se mobilisent pour la santé et l’aide alimentaire, l’insertion professionnelle et la culture. Les services de l’Etat ont recensé 72 associations de ce type sur l’ensemble du département et 1400 jeunes bénéficient d’une aide.

Une nouvelle start up de com
La pépinière des talents de l’école d’ingénieurs Saint-Etienne Télécom voit naître de belles pépites. Une des cinq start up françaises labellisées French tech Lyon Saint-Etienne vient de passer une semaine en Pologne pour se familiariser avec le marché local. Salomé et Marjorie, les deux fondatrices de la start up stéphanoise ont déjà dix ans d’expérience dans les domaines du graphisme, de la vidéo, des community managers, du marketing digital, de la transformation digitale d’entreprise. Un savoir-faire utile en cette période de crise.

retraité bénévole