Rive de Gier,  Saint-Etienne

Gaël Perdriau met le feu aux LR

Suites politiques à l’agression d’un policier à Rive-de-Gier.
Le maire communiste de Rive-de-Gier est furieux après la diffusion d’une vidéo des candidats RN ,qualifiant le quartier du Grand Pont de « zone de non droit » et en voie d’islamisation. C’est dans ce quartier résidentiel où se multiplient les incendies de voitures et du magasin Netto qu’un brigadier de police a été gravement blessé la semaine dernière. Vincent Bony a jugé excessifs ces propos qui interviennent à un mois des élections régionales et départementales. De son côté, Vincent Bony récuse toute accusation de laxisme et évoque l’arrivée d’un second médiateur dans le quartier.

Cette polémique intervient le jour même où va se dérouler devant l’assemblée nationale une manifestation de tous les syndicats de police. Dans un communiqué, Dino Cinieri annonce sa participation à cette manifestation en compagnie de Philippe Meunier, vice-président de la Région. Laurent Wauquiez devrait aussi participer à ce rassemblement.

Gaël Perdriau met le feu aux LR.
Entre deux posts consacrés au football, dont l’un illustré d’une photo en compagnie de Martine Aubry, Gaël Perdriau, vice-président des LR et candidat à la présidentielle, avait dit son soutien inconditionnel aux candidats LR, Renaud Muselier et Jean Rottner, tous deux leaders de listes régionales ouvertes à des membres de la majorité présidentielle. Une posture étonnante pour un élu local en guerre permanente avec Emmanuel Macron depuis le célèbre « dîner de cons ». Dans ce même post Facebook, Gaël Perdriau disait tout le mal qu’il pense des élus Eric Ciotti et Nadine Morano accusés de complicité avec le RN. Le maire de Saint-Etienne invoque même Nicolas Sarkozy et Charles de Gaulle. Des allusions qui ont déclenché l’ ire de l’euro-députée qui répond dans un post aussi virulent. La polémique enfle au sein des LR.

La grogne sociale monte d’un cran en mairie de Saint-Etienne.
A l’approche de l’application de la loi sur les nouveaux horaires des fonctionnaires territoriaux, la grogne monte chez les territoriaux de la ville de Saint-Etienne. Déjà, deux rassemblements CGT ont eu lieu devant l’hôtel de ville les 4 et 11 mai. Hier, ce sont les agents des EHPAD municipaux qui ont manifesté sous les bureaux du maire. Ce même 18 mai, un tract de la CFDT, de la CFTC, de FO et de l’UNSA a commencé à circuler Le document évoquait l’absence de communication interne après le changement d’adjointes au personnel après la démission de Mme Buffard.

Il est vrai que la ville recrute actuellement sur Linkedin un chargé de communication interne « pour rejoindre la dream team ». Les syndicats viennent aussi d’apprendre la future mutualisation des fonctions de DGA, directeur général adjoint des ressources humaines, entre la ville et la métropole. Quant au DRH de la ville, il a été muté dans un service autre sans communication au personnel. Les syndicats demandent l’embauche même provisoire d’un DRH à la mairie. La ville de Saint-Etienne, un an après les municipales n’a toujours pas de plan de mandat et la prochain conseil municipal n’aura lieu que le 28 juin. Au lendemain du second tour des élections.

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