Gaël Perdriau définitivement exclu des LR

Sextape stéphanoise.
Gaël Perdriau définitivement exclu des LR.
Il y a quelques semaines, dans sa défense sur le scandale du chantage, Gaël Perdriau osait avancer des arguments ridicules comme son refus d’être ministre et une machination pour l’empêcher de postuler à la présidence des LR.

C’était oublier un peu vite que l’homme est détesté par le président de la République depuis le dîner de cons et qu’il n’a jamais été question qu’il postule pour la présidence de son parti d’alors. C’était aussi oublier que Christian Jacob l’avait destitué comme vice-président du parti après son boycott de la primaire et ses critiques violentes contre Valérie Pécresse.

Après ses récents propos sur son parti, il avait encaissé des critiques sévères de MM Ciotti, Retailleau et Pradié sans compter David Lisnard et d’autres dirigeants. Le scandale de la sextape n’a pas grandi l’image du maire de Saint-Etienne et lui a valu l’animosité de députés LR, Jean-Pierre Taite et Dino Cinieri. Le 11 octobre, le bureau politique du parti présidé par Annie Genevard a exclu M Perdriau à l’unanimité de ses membres. Peut-être une opportunité pour lui de lancer enfin son mystérieux micro-parti.

Soirée Médiapart à Saint-Etienne.
Elle a eu lieu, le 11 octobre au cinéma Méliès Saint-François en présence de Antton Rouget, le journaliste auteur des articles sur la sextape et Fabrice Arfi, autre collaborateur du média numérique. Une dizaine de journalistes locaux et régionaux ont participé aux tables rondes qui ont suivi la projection d’un documentaire sur « journalisme
et démocratie locale ».

Les intervenants ont souligné que les révélations de Médiapart avaient secoué la ville et sa métropole. Pour Antton Rouget, « les divagations de Gaël Perdriau et ses mensonges contribuent à l’enfoncer. Il n’est d’ailleurs pas exclu que Médiapart publie un nouvel article sur le scandale stéphanois .

Pénurie de carburant dans la Loire.
Le député Renaissance de Saint-Etienne, Quentin Bataillon a posé hier, à l’assemblée nationale,  une question orale au ministre des transports. Il a déploré les longues files d’attente devant les stations service et les difficultés que connaissent les transporteurs et d’autres métiers pour travailler normalement. Pour lui, ces blocages sont des sortes de prises en otage des Français.

Dans sa réponse, le ministre lui a signalé que le gouvernement ne sera pas inactif et qu’il travaille pour mettre un terme le plus rapide possible aux blocages.